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 Traité budgétaire européen : tout ce que l’on ne vous dit pas sur un débat confisqué

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anti-collabo

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Messages : 284
Date d'inscription : 06/02/2010

Traité budgétaire européen : tout ce que l’on ne vous dit pas sur un débat confisqué Empty
MessageSujet: Traité budgétaire européen : tout ce que l’on ne vous dit pas sur un débat confisqué   Traité budgétaire européen : tout ce que l’on ne vous dit pas sur un débat confisqué Icon_minitimeMar 9 Oct - 11:13

Traité budgétaire européen : tout ce que l’on ne vous dit pas sur un débat confisqué

Alors que la gauche se divise sur le Traité budgétaire européen pour des questions politiques, un véritable enjeu se cache derrière : la résolution des écarts de compétitivité entre les différents pays de la zone euro.

es parlementaires français s’apprêtent à voter le Traité budgétaire européen.

La manifestation contre ce Traité a été un échec. La droite esquive le débat. Le Front National dégage en touche avec l’histoire de la burqa. Ce qui fait la Une, c’est Fillon qui insulte Montebourg et déclare que c’est une « tête à claques ». Le Président, lui, répond aux petites attaques au jour le jour. Il promet de baisser le train de vie de la Présidence. Bartolone, Président de l’Assemblée Nationale, de son côté, trouve une bonne raison de voter en faveur de ce Traité: le Président Hollande serait affaibli en cas d’absence d’unanimité.

Silence, je ne veux voir qu’une seule tête dans les rangs.

Conclusion : les débats sont escamotés ; on évite de faire comprendre la problématique aux citoyens. On ne fait aucun effort d’explication, bien au contraire.

Nous allons essayer de combler cette lacune. Nous allons essayer de montrer que le vote s’inscrit dans une logique, dans un choix qui, lui, n’est pas présenté. Ce choix, c’est celui de la dévaluation interne au plan économique et de la perte de souveraineté au plan politique.

Ce que l’on appelle « crise de la dette » vient occulter tout ce qu’il y a derrière. En focalisant l’attention des citoyens sur la dette, les péripéties, les rebondissements, les pantalonnades, on réussit ainsi à escamoter les vrais enjeux. Non seulement les enjeux, mais les conséquences et les coûts.

En effet, derrière la dette, derrière le débat sur le Traité budgétaire, ce qui est en cause, c’est la différence de situation économique fondamentale au sein des différents pays de l’Union. On avait parié qu’ils convergeraient grâce à la monnaie ; c’est l’inverse qui s’est produit.

La monnaie, l’ingénierie financière, par les taux d’intérêt très bas, l’incompétence des eurocrates ont permis l’accentuation des divergences. L’accumulation de dettes n’est que le symptôme et, en même temps, la cause des divergences. L’analyse allemande sur ce point est incontournable, les taux bas pour tous ont aggravé les divergences.

On voit bien d’ailleurs, que la position des Allemands ne se détermine pas en fonction de la dette elle-même. La position des Allemands vise à répondre au problème qui se cache derrière celui de la dette, c’est-à-dire celui de la différence extrême qu’il y a dans l’efficacité des appareils de production, dans la gouvernance au sein de l’ex bloc européen.

La position allemande nous paraît être la suivante : essayons de gagner du temps sur la question de la dette et de faire traîner le problème et concentrons-nous sur l’essentiel, à savoir comment obtenir de nos partenaires qu’ils mettent en place des actions structurelles afin que leur appareil de production redevienne compétitif. Afin qu’ils s’alignent sur nous.

Quand on parle d’austérité, c’est une manière de parler de compétitivité et de restructuration de l’économie, tout en tordant le problème afin de passer à côté de l’essentiel. On se focalise sur l’austérité, c’est-à-dire sur le fait de vivre ou non au-dessus de ses moyens, et on passe ainsi à côté de ce qui est important, la productivité, l’investissement, la spécialisation industrielle et spécialisation des services.

L’austérité est le petit bout de la lorgnette qui permet d’escamoter un problème gigantesque, celui de l’appareil économique dans son ensemble, celui du système social et des frais généraux de la nation, celui de la culture du pays et, enfin, celui de l’organisation politique. Tant il est vrai que l’organisation politique, comme on le voit chez les PIIGS depuis trois ans, est une composante essentielle de la crise. Bonne gouvernance ou mauvaise gouvernance. Etat de droit ou pas Etat de droit. Autonomie et contrôle des provinces, etc.

Etant ainsi posé que le problème essentiel est celui de la restructuration totale des économies et des sociétés, il est évident que la tâche est lourde. Non seulement elle est lourde, ardue, mais elle sera forcément longue avec beaucoup d’embuches.

En particulier, on peut s’interroger sur la question de savoir si quelques francs-tireurs européens, élites auto-proclamées, ont la légitimité et la crédibilité pour conduire et imposer de tels bouleversements. On peut s’interroger sur la représentativité des gouvernements nationaux. En n’exposant ni les problèmes, ni les solutions, ceux-ci se mettent dans la situation de n’avoir aucune adhésion et, par conséquent, d’être rejetés et démentis lors des consultations électorales futures.

http://www.atlantico.fr/decryptage/traite-budgetaire-europeen-tout-que-on-ne-dit-pas-debat-confisque-bruno-bertez-505989.html
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