Nîmes Emotion et exaspération après l'agression d'une personne âgée agressée en centre-ville
Hier, une dame de 87 ans a lourdement chuté après le vol à l’arraché de son sac.
Vive émotion à la Lampèze. Emotion et exaspération des riverains de cette rue après une nouvelle agression de personne âgée. Il était à peu près midi quand cette dame de 87 ans qui rentrait à son domicile, rue Meynard, a été victime d’un vol à l’arraché. Selon des témoins, deux jeunes hommes lui ont arraché son sac des mains, ce qui a entraîné une lourde chute de la victime. Lunettes cassées, blessure à la tête - du sang a coulé sur la chaussée -, elle a été prise en charge par les pompiers qui l’ont dirigée vers l’hôpital.
Non loin de là, la boulangère de la rue de la Lampèze a vu les deux individus prendre la fuite à pied, passant juste devant son commerce. « Je leur ai couru
après, racontait peu après Chantal Herrard, visiblement très bouleversée par cette nouvelle affaire. « Les grands-mères ne peuvent plus sortir de chez elles, assure la boulangère. C’est invivable cette situation, jusqu’à quand cela va-t-il durer ? Ça va mal finir cette histoire. Je suis écœurée. »
Car les agressions dans ce quartier de Vauban-Révolution se multiplient depuis de nombreuses semaines. En plein jour, contre des personnes âgées, sinon des adolescents (lire Midi Libre du 27 mars). Des riverains assurent que les voleurs sont probablement toujours les mêmes. Il est ainsi évoqué une bande de jeunes hommes vivant dans un squat de la rue Graverol. « On le sait, on les a suivis, on les a même vus jeter les sacs volés par-dessus un mur, explique Philippe Treil, président du comité de quartier Gambetta, qui ne décolère pas : En six semaines, on en est à une douzaine d’agressions comme celle-là. La police est au courant. Mais elle nous dit que nous lançons des accusations sans preuve. Ce n’est pas le cas ! Ils sont identifiés par tous, sauf par la police. Qu’est-ce qu’elle attend ? » Et de lancer cet avertissement : « S’il faut faire nous-mêmes la police, on trouvera des volontaires. »
Hier, alertés, des policiers sont venus, peu après l’agression, écumer les rues du quartier. En vain. Sur le terrain, un homme de la brigade des enquêtes de voisinage indiquait : « On est passé au squat. Il n’y a personne... Il nous faudrait les attraper en flagrant délit. » La boulangère se lamente : « C’est une honte la fermeture du commissariat Rangueil. Au moins, quand ils étaient là les policiers, ils pouvaient venir plus rapidement quand on les appelait. Vraiment, ça n’arrange pas les choses. »
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