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 Valérie Laupies (enseignante, candidate FN) : la réalité du terrain a eu raison de mes concepts gauchisants

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Messages : 144
Date d'inscription : 20/06/2010

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MessageSujet: Valérie Laupies (enseignante, candidate FN) : la réalité du terrain a eu raison de mes concepts gauchisants   Valérie Laupies (enseignante, candidate FN) : la réalité du terrain a eu raison de mes concepts gauchisants Icon_minitimeMar 29 Mai - 19:37

Valérie Laupies (enseignante, candidate FN) : la réalité du terrain a eu raison de mes concepts gauchisants
Posted on 21 mai 2012 by Pierre Cassen - Article du nº 252
Riposte Laïque : Une directrice d’école, en Zep dans la région de Marseille, qui s’affiche ouvertement Front national, n’a-t-elle aucun problème, ni avec sa hiérarchie, ni avec quelques parents d’élèves, ni avec ses collègues, ni avec quelques élèves ?

Valérie Laupies : Je demeure à Tarascon, une commune de 14 000 habitants. Tarascon n’est pas une grande ville, il est plus aisé de s’y impliquer en étant reconnue que dans une métropole comme Marseille. J’avais toutefois peur de me révéler « Front national » en 2010 lorsque Jean-Marie Le Pen m’a demandé de figurer sur la liste des candidats aux élections régionales. J’ai vraiment hésité car même JMLP m’avait écrit : « je pourrai comprendre que vous refusiez vu vos fonctions». Et bien je me suis lancée et je ne regrette pas du tout.

Ce qui me donne la force et la sérénité, c’est que je suis fière de défendrela Franceet les Français. Je continue donc ma vie comme avant et je suis heureuse de pouvoir exprimer l’amour de mon pays à travers ma mission politique et à travers mon métier.

Dans mon travail de directrice d’école et d’enseignante, je me sens finalement plus assurée maintenant qu’avant mon engagement politique. J’ai dû pourtant me défendre ardemment de ma hiérarchie l’année dernière car mon adversaire politique local avait tenté de me discréditer auprès d’elle. Cet épisode a été très éprouvant ; j’en suis sortie victorieuse grâce à des parents d’élèves courageux, reconnaissant la qualité de mon travail, qui m’ont soutenue. En effet, je suis passionnée par mon métier. C’est par conséquent l’intérêt de mon établissement et des enfants que je défends lorsque je suis à l’école ; je n’y fais jamais de politique, cela ne me vient pas à l’esprit. Mes collègues, bien que timorées au départ par le fait qu’elles pourraient être amalgamées à mon étiquette politique, se sont détendues au fur et à mesure du temps appréciant que je ne leur parle jamais de mon engagement. Bien sûr, quelques parents d’élèves maghrébins ont « causé dans mon dos » ou ont refusé pendant quelques temps de me saluer, mais c’est la vie sereine de l’école qui a pris le dessus. Leurs enfants sont heureux et travaillent parce que j’ai la foi dans l’institution scolaire ; je les élève dans l’amour du travail, du mérite, de l’effort et ils me le rendent bien, même si c’est épuisant de marcher à contre-courant de la pédagogie moderne.

Valérie Laupies (enseignante, candidate FN) : la réalité du terrain a eu raison de mes concepts gauchisants Valrie10

Riposte Laïque : Tu es issue d’une famille de gauche militante, tu es passée par Attac. Quel a été l’événement déclencheur pour que tu adhères au Front national ? Ce choix a-t-il eu des conséquences dans ton environnement amical ou familial ?

Valérie Laupies : J’ai été conditionnée par la gauche jusqu’à l’âge de 40 ans et puis le discours de Jean-Pierre Chevènement sur l’Education, le sens de la responsabilité et la souveraineté nationale, m’a séduite. En effet, mes conditions de vie à Tarascon m’empêchaient de continuer consciemment d’adhérer aux idées de gauche angéliques, moralisatrices. Mon mari a été mis au chômage par des patrons communistes totalement irrespectueux de la valeur humaine, j’ai dû scolariser ma fille en ZEP n’ayant pas le choix et je sais qu’elle a souffert de se retrouver dans la minorité ethnique. De plus, je travaillais dans une école très difficile où je m’épuisais et je désespérais, tellement les insultes et les bagarres envahissaient le quotidien ; n’étant pas directrice à l’époque, je subissais davantage qu’aujourd’hui cette situation. J’ai même été ostracisée dans cet établissement, par de jeunes collègues, car mon mari avait dénoncé le spectacle de fin d’année chanté en arabe.

Par conséquent, c’est bien la réalité qui a eu gain de cause sur mes concepts gauchisants et au final, c’est Alain Soral qui m’a mise sur la voie en 2007 en me suggérant de voter Front national. En effet, à cette époque je lui avais confié que j’étais déçue du MRC de Jean-Pierre Chevènement.

Comme je ne me satisfais pas d’être électrice mais que j’ai besoin de m’engager, les conséquences sur mes relations familiales et amicales ont été assez violentes. En effet, les gauchistes ne sont ni tolérants ni démocrates (je le sais, je l’ai été !), aussi j’ai dû prendre beaucoup de distance avec ma famille. Des amis se sont écartés de moi, pensant sans doute qu’on les considèrerait comme des « fachos » s’ils continuaient à me fréquenter. J’avoue que ces expériences-là m’ont affectée mais elles m’ont aussi permise de reconnaître que « tout ce qui ne tue pas, renforce ». J’ai appris à agir et « être » en mon âme et conscience et non pas à me laisser enfermer par le regard des autres ; qu’est-ce que c’est libérateur !

Riposte Laïque : Tu es actuellement conseillère régionale dans la région Paca, fortement marquée par quelques scandales financiers, notamment en terme de subventions accordées à des associations des quartiers Nord, où est impliquée la socialiste Sylvie Andrieux, mise en examen. Lors de ton mandat, as-tu remarqué des choses étranges, et que penses-tu du fait que cette dernière soit malgré tout présentée par le PS aux prochaines législatives ?

Valérie Laupies : Ce qui est étrange pour nous au Front national mais qui est normal pour l’UMPS, c’est que la politique menée au sein du Conseil régional soit en fait du clientélisme. La corruption et l’immoralité publique qui en découlent ne choquent que ceux qui ont une autre conception de la politique. La nôtre est la défense des intérêts des Français et le développement de la solidarité pour ceux qui contribuent à la construction de la région par leur travail, le respect des lois … etc.

L’exposé des dossiers lors des Assemblées se fait dans une langue de bois soporifique, si bien que l’on ne peut discerner à brûle pourpoint ce qui est de la corruption de ce qui ne l’est pas. Sylvie Andrieux se présente aux législatives puisque le système cautionne les manœuvres clientélistes. Elle se blanchit en mettant en avant la présomption d’innocence et en montrant bien qu’elle n’a aucun sentiment de culpabilité. Vraiment ces élus sont déconnectés de la moralité publique ; l’impunité les renforce dans leurs ambitions personnelles.

Riposte Laïque : Tu te présentes donc aux prochaines législatives, dans la 16ème circonscription des Bouches-du-Rhône, en face Michel Vauzelle. Es-tu prête à un accord de désistement réciproque avec le candidat UMP, pour barrer la route au PS ?

Valérie Laupies : Une vague bleu Marine impressionnante a déferlé au 1er tour de l’élection présidentielle sur la 16e circonscription, où le député sortant Michel Vauzelle espère entamer un nouveau mandat. Marine Le Pen a obtenu quatre points d’avance sur François Hollande et Nicolas Sarkozy.

La vague a si bien inondé le territoire qu’au second tour le report des voix sur l’UMP a été insignifiant. Henri Guaino a-t-il été impressionné à ce point qu’il ne vienne pas finalement se présenter sur la circonscription où il est né ?

Je suis candidate pour le Rassemblement Bleu Marine et je serai au second tour des élections législatives très probablement devant l’UMP représenté par M. Chassain. Alors celui-ci doit d’ores et déjà prendre ses responsabilités. En effet, j’invite tous ceux qui en ont marre de la politique des socialo-communistes à me rejoindre dès le premier tour. La véritable opposition, le vote utile pour barrer la route à la caste gauchiste est bien le Front National.

Riposte Laïque : Comment arrivais-tu à concilier ton mandat de conseillère régionale, ton statut de directrice, et le fait de demeurer enseignante en Zep ? Si tu étais élue députée, envisages-tu sereinement d’arrêter d’enseigner, et cesserais-tu d’être conseillère régionale ?

Valérie Laupies : Comme je suis directrice, je suis déchargée de classe une journée par semaine pour pouvoir assurer le travail administratif de l’école. J’ai choisi la journée du vendredi pour cela car c’est le jour des Assemblées au Conseil régional. Ainsi mes élèves ne subissent pas mes absences puisqu’ils ont leur enseignant remplaçant attitré. Je rattrape l’administratif le samedi ou le mercredi. Je travaille les dossiers et les campagnes électorales les week-ends et durant les vacances scolaires. J’ai une capacité de travail assez grande et je suis plutôt perfectionniste, c’est pourquoi je fais en sorte que personne ne soit lésé par mes choix.

Pour moi, il a été important jusque-là de concilier mes trois fonctions : directrice d’école, enseignante en ZEP, Conseiller régional, car une fonction nourrit ma réflexion pour l’autre. Il est important d’avoir un pied dans la vie civile pour représenter au mieux nos compatriotes. Le fait d’exercer sur un terrain difficile (ma classe cette année est redoutée par tous les remplaçants) me place au cœur des préoccupations de mes concitoyens ; j’ai besoin de les vivre pour les dénoncer et suggérer des solutions.

Si je suis élue députée, je devrai cesser l’enseignement car il est impossible de concilier les deux missions. Je le prendrais comme un appel au devoir et forte de 20 ans d’expérience professionnelle, je pense que je pourrai quitter mon école sereinement. Pourtant, j’aurais un pincement au cœur car, comme je vous l’ai dit, j’aime mon métier, mon école, mes collègues. Toutefois, cela ne signifierait pas que je n’y revienne pas ultérieurement vu que la fonction de député n’est pas un métier et qu’il faut être ré-élue pour y rester.

D’autre part, si la loi avec le nouveau gouvernement est de ne pas cumuler deux mandats, je quitterai le Conseil régional, sinon, je continuerai d’assurer mes deux missions d’élue.

Riposte Laïque : Quel est ton regard d’enseignante du secteur public sur l’école privée ? Reprends-tu à ton compte le slogan « Fonds publics à l’école publique », considérant que l’école privée ne doit pas recevoir d’argent de l’Etat ?

Valérie Laupies : De plus en plus de familles modestes françaises ont recours au collège privé, devant fuir les établissements publics défaillants. Avec ce nouveau gouvernement, l’école publique ne va pas s’améliorer. « Offrir le privé » à ses enfants quand l’Etat n’assure plus la qualité du public est une solution pour les parents. Encore faut-il que l’école privée ne soit pas trop coûteuse, et pour cela, l’Etat doit la subventionner.

D’autre part, nous devons respecter le choix des familles qui souhaitent élever leurs enfants dans un cadre d’éducation catholique par exemple ou dans une école ayant une pédagogie très spécifique, à partir du moment où cette éducation ne met pas en péril la laïcité.

Riposte Laïque : Constates-tu, dans ton école, des phénomènes d’islamisation qui posent problème dans ton quotidien professionnel ?

Valérie Laupies : Les phénomènes d’islamisation sont réels. Les mamans des élèves sont quasiment toutes voilées ; les Maghrébins représentant quasiment 50% de l’effectif de mon école, les entrées et sorties de classe offrent un paysage oriental … A proprement parlé, cette situation n’a pas d’impact négatif sur l’école. Toutefois, il est de plus en plus difficile de faire dominer nos valeurs et nos codes d’éducation. En tant que directrice, je dois souvent expliquer les règles qui ne sont pas évidentes pour les parents.

D’autre part, les pressions sur le service scolaire municipal pour obtenir de la nourriture hallal à la cantine, existent bel et bien. Les repas sans porc pour les musulmans sont systématiquement proposés depuis longtemps mais les revendications islamistes se poursuivent donc.

A la période de L’aïd, il est devenu normal que les élèves musulmans soient absents sans autre forme de justification que « fête religieuse », ce qui veut dire que c’est aux enseignants d’adapter leur emploi du temps en fonction de ces journées d’absence.

Propos recueillis par Pierre Cassen
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