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 Cuges : à 87 ans, il devient SDF à cause d’un squatteur

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anticon

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Messages : 382
Date d'inscription : 16/12/2009

Cuges : à 87 ans, il devient SDF à cause d’un squatteur Empty
MessageSujet: Cuges : à 87 ans, il devient SDF à cause d’un squatteur   Cuges : à 87 ans, il devient SDF à cause d’un squatteur Icon_minitimeSam 6 Mar - 21:17

Cuges : à 87 ans, il devient SDF à cause d’un squatteur

Cuges : à 87 ans, il devient SDF à cause d’un squatteur Clocha11

Guy-Paul Voillaume, 87 ans, sort une à une les factures de sa sacoche, rangées dans un épais dossier. Les montants donnent le tournis : EDF, 2 000€; France Télécom, 200€; Eaux de Marseille, 1 700€. "Celle-là, c'est à cause de la piscine, précise-t-il en préservant son humour intact. Il change l'eau quand elle n'est plus propre, c'est plus simple que de nettoyer. J'ai essayé de tout couper. On m'a répondu que c'était illégal".

"Il", c'est le squatteur qui occupe sa propriété de Cuges-les-Pins depuis plusieurs mois. La procédure d'expulsion entamée à la fin du mois d'octobre dernier ne sera pas examinée avant le 6 avril par le tribunal d'instance d'Aubagne. "Les délais sont très longs, concède son avocat, Me Daniel Roscio. La juridiction, qui doit s'occuper de toutes les procédures de La Ciotat, est engorgée. Cela prend du temps" (lire ci-dessous).

77000€ de préjudice

Le cauchemar des Voillaume a débuté voilà plus de six mois. À cette époque, Guy-Paul, propriétaire d'un centre de remise en forme à Paris, licencie un employé, qu'il prend en flagrant délit de vol dans la caisse. "Avant cet épisode, j'avais eu le malheur de lui dire que je possédais une maison à Cuges, en précisant qu'il y avait une ancre de marine à l'entrée. Il a retrouvé l'endroit et profité de la situation."

L'octogénaire, domicilié en région parisienne et qui descend vers le Sud tous les mois en temps normal, voit ses habitudes modifiées par l'état de santé de son épouse, malade d'Alzheimer. Il reste dans la capitale pendant trois mois pour consulter différents médecins. Dans l'intervalle, il vend sa maison de Maule (Yvelines) pour s'installer définitivement à Cuges. Mais sans qu'il le sache, l'importun a déjà pris ses quartiers.

"Quand j'ai reçu les factures de téléphone, j'ai compris qu'il y avait un problème, poursuit Guy-Paul. Je suis allé sur place et j'ai vu l'ampleur des dégâts. Le type avait déjà dérobé une partie du mobilier ancien que j'ai hérité de mes parents. De l'outillage et des véhicules avaient disparu. Il a même utilisé mon camion benne pour transporter tout ce qu'il a volé. Il y en a pour 77 000 € de préjudice."

Depuis, les Voillaume logent à l'hôtel. La facture s'élève à 3000€. Et son épouse est à bout de nerfs : "Ma femme m'a dit qu'elle allait se pendre à la porte pour que la situation s'arrange. Elle est dans un tel état aujourd'hui que je la crois capable de le faire."

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Au delà de 48 heures, tout se complique

Une fois que les portes d'une maison ont été forcées par des squatteurs, il ne reste que 48h au propriétaire pour faire cesser l'occupation par la police. Au-delà, il devra ouvrir un dossier d'expulsion devant le tribunal d'instance. Une procédure, forcément longue et fastidieuse, qu'ont dû entreprendre les Voillaume pour pouvoir enfin récupérer leur bien de Cuges. Toute autre action pour déloger les indésirables s'apparente à une violation de domicile.

Le recours à des "gros bras" peut aussi conduire à des sanctions pénales, qui ne feraient qu'aggraver la situation. Devant la difficulté d'obtenir des expulsions rapides, de récentes dispositions (loi Dalo du 5 mars 2007) peuvent simplifier les procédures, lorsque le squat porte sur le domicile. Il s'agit de faire constater l'occupation illicite par un officier de police judiciaire et de solliciter le préfet pour qu'il prenne un arrêté d'expulsion. Mais cette mesure est rarement décidée lorsqu'il s'agit de particuliers.

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