Après avoir couronné Brice Hortefeux du «Prix de la lutte contre le racisme et contre l’antisémitisme», l’UPJF refait parler d’elle avec une «blague» douteuse publiée sur son site…
(capture écran : Upjf.org)
«Je le dis avec force, le racisme, la xénophobie et l’antisémitisme n’ont pas leur place en France (…) il n’y a pas de place dans notre pays pour les extrémismes, d’où qu’ils viennent ».
C’était le 13 décembre dernier. Brice Hortefeux se posait en pourfendeur du racisme. Le ministre de l’Intérieur recevait ce jour-là le « Prix de la lutte contre le racisme et contre l’antisémitisme » de la part de… l’Union des patrons et des professionnels juifs de France (UPJF). Cette distinction suscitait immédiatement la polémique. Guillaume Weill Raynal, auteur d’Une haine imaginaire : contre-enquête sur le nouvel antisémitisme publiait sur Marianne2.fr une tribune édifiante sur cette organisation qui osait couronner le ministre de l’Intérieur meilleur militant anti-raciste de l’année.