Mon père n'a pas donné sa vie pour que Montluçon, sa ville, soit livrée à l'islam
Publié le 22 août 2011 par René Marchand - Article du nº 213
Monsieur le Maire,
Cette lettre m'est inspirée par une grande colère et par beaucoup de tristesse.
Je suis né à Montluçon il y a trois quarts de siècle. C'est dans cette ville que j'ai passé mon enfance, avenue Jules Guesde, dans le quartier des Fours-à-chaux. J'ai fréquenté l'école publique Paul-Lafargue. J'ai fait mes études secondaires au lycée où j'ai eu, au nombre de mes professeurs, votre prédécesseur à la mairie, Jean Nègre, dont je garde un souvenir magnifique. Tous mes aïeux sont enterrés à Montluçon ou à Domérat
C'est à Montluçon que, à quatre ans, j'ai vu, pour la première fois, des êtres humains fracassés par un bombardement aérien. C'est là que j'ai assisté au triste spectacle de la « débâcle » : le défilé de pauvres gens, harassés de fatigue et de désespoir ; un groupe de misérables qui avaient trouvé refuge pour une nuit dans la cour de l'immeuble qu'habitaient mes grands-parents ; parmi eux, une femme qui touillait des vêtements dans une marmite sur un petit feu de bois : elle teignait ses vêtements en noir, car elle venait d'apprendre la mort de son mari soldat. C'est là que, quelques semaines plus tard, ma mère et mes grands-parents apprenaient que mon père était « mort pour la France » (encore une scène que je n'oublierai jamais). C'est là que j'ai vécu la guerre, avec la sensibilité si aiguë d'un gamin, apprenant, jour après jour, ce qu'était une ville occupée, une ville bombardée, une ville martyrisée, mais aussi une ville combattante (un des fusillés de la carrière des Grises était un proche de ma famille), puis une ville libérée :
Montluçon, une ville libérée. Donc, désormais une ville libre ? Je le croyais.
Et voici que son maire, sous le prétexte de préserver je ne sais quelle « harmonie » entre les citoyens, se couche devant l'islam, ce système politico-religieux dictatorial, expansionniste et guerrier, qu'il laisse construire une mosquée au sein de sa cité, qu'il donne son accord pour une deuxième. Une mosquée, c'est-à-dire un lieu de propagande, d'enseignement, de formation continue, un bureau d'état-civil, une mairie, un commissariat, un tribunal, éventuellement une prison ou une caserne C'est tout ça, une mosquée ! En 1938, à Munich, fallait-il préserver « l'harmonie » à n'importe quel prix et, sous prétexte que les Allemands n'étaient pas tous nazis, qu'il y avait parmi eux des démocrates, laisser le champ libre aux chefs et chefaillons qui encadraient et mobilisaient les masses, aux chiens du parti qui, justement, pourchassaient sans relâche les opposants au sein de leur communauté ? Au moins, à l'époque, les républicains n'offraient-ils pas aux ennemis des démocraties des centres opérationnels sur notre territoire afin qu'ils puissent plus aisément y faire croître et prospérer leur idées mortifères.
Monsieur le maire, vous avez rejoint la troupe lamentable des grands patrons esclavagistes, des politiciens cyniques et gribouilles, des intellectuels aliénés ou aveugles qui, depuis quarante ans, livrent la France à un totalitarisme aussi redoutable que, hier, celui de Staline ou d'Hitler. Vous, successeur de Marx Dormoy, vous vous êtes mis au service d'une idéologie contraire à tous nos principes, à toutes nos traditions, à toutes nos valeurs. Vous vous êtes fait mercenaire d'une stratégie d'invasion. Ne savez-vous pas que les prétendus « religieux » (comme le dénommé Lamachi) qui encadrent, de plus en plus étroitement chaque jour, les communautés musulmanes et les manipulent considèrent que leur devoir le plus sacré un devoir absolu, définitif, non révisable, non discutable, parce que commandé par Allah lui-même et, comme Lui, éternel est de nous asservir, par tous les moyens, la ruse comme la guerre, l'argent comme le terrorisme, puis d'anéantir nos libertés, notre civilisation et jusqu' à notre honneur ?
Monsieur le maire, vos pas pourraient vous mener sur les traces de ceux qui ont flétri la France il y a soixante-dix ans. Les vaillants qui, alors, nous ont sauvés de la honte et de l'anéantissement leur ont fait payer leur trahison. Je ne demande rien de tel pour vous. Pour ma part, je me contenterai de souhaiter que, prenant conscience de votre ignorance ou de vos lâchetés (pour l'heure, je ne veux pas trancher), vous vous effaciez de la vie politique. Vous pourriez, par exemple, si vous avez été circonvenu en toute bonne foi, profiter de votre temps libre pour apprendre un peu ce qu'est l'islam. Peut-être, qui sait ?, ayant pris conscience des menaces quil représente pour les peuples européens, et, au premier rang, pour la France, rejoindrez-vous un jour les rangs des résistants.
René Marchand
Ancien élève de l'Ecole nationale des Langues orientales, licencié de langue et littérature arabe.
voir aussi émeute à Montluçon :
https://antimondialisation.forumactif.com/t987-emeute-a-montlucon#1296