FRANÇOIS MARIE, PRÉSIDENT D'ENTRAIDE ET SOLIDARITÉ, EST RESTÉ 17 HEURES EN GARDE A VUE
C'est le prix à payer lorsque l'on soutient deux patriotes menacés d'expulsion.
Vous le savez, Entraide solidarité apporte son soutien, depuis près d'un mois, à Hamid et Zohra, tous deux enfants de Harkis et patriotes dévoués, qui ont été iniquement expulsés de leur logement à Gorniès dans l'Hérault sur la base d’un scandaleux montage.
Nous ne pouvions pas rester les bras croisés alors que deux patriotes sincères étaient chassés de leur modeste appartement à la demande d'un petit potentat local.
Et c'est bien pourquoi nous avons immédiatement apporté notre soutien à Hamid et Zohra, via la pétition Internet tout d'abord, puis en leur faisant parvenir un bungalow installé devant leur mairie de résidence, en alertant la presse et en organisant différentes actions et manifestations de soutien afin d'exiger leur relogement immédiat.
Et cela ne fut pas sans conséquences.
Hamid et Zohra, les deux harkis que nous défendons
Convoqué le jeudi 18 octobre dernier par la gendarmerie locale en tant que président de l'association, j'étais loin de me douter de ce qui m'attendait.
Des gendarmes, aimables comme une porte de prison, me notifient ma garde à vue et m’énumèrent les motifs : installation en réunion sans autorisation d’un mobil-home, délit puni par six mois de prison, et… génocide!
Après un instant de confusion bien pénible pour l’assemblée de képis, l’erreur de frappe est rectifiée.
En réalité, les pandores, aux abois, n’ont rien trouvé d’autre pour nous faire peur que de m’accuser du vol… d’une banderole !
La banderole de la discorde, qui m'a valu 17 heures de garde à vue
Oui, vous avez bien lu, une banderole (que vous pouvez voir en photo ci-dessus). Une bénévole l’avait récupérée dans une déchetterie car le verso était vierge. Nous nous en sommes servis pour écrire «Entraide et Solidarité» et l’accrocher au-dessus du mobil-home.
Un des gendarmes, l’esprit bien aiguisé, a vu que la banderole avait été utilisée. Fous de joie à l’idée d’avoir quelque chose à nous reprocher, les pandores ont organisé un commando pour récupérer cette «pièce à conviction».
Et me voilà donc accusé de vol. Puis comme ils ne peuvent pas trouver le début de commencement de preuve m’impliquant dans ce «vol», ils finissent par m’accuser de recel d’objet volé et par me menacer des foudres de la justice.
Au final, on ne retient contre moi qu’une «installation d’une habitation légère en un lieu non autorisé», délit puni d’une simple amende. Bien embarrassant pour les gendarmes dans la mesure où la garde à vue n’est autorisée que pour des délits .
Chers amis, vous le voyez, les bénévoles d’Entraide et Solidarité «mouillent la chemise» pour défendre cette idée de la France et de la solidarité entre les Français que vous et moi aimons.
Très cordialement,
François-Marie, président d'Entraide Solidarité
NB : N'hésitez pas à faire un don à l'association afin de nous permettre de financer les frais d'avocat et toutes les dépenses nécéssaires à la défense de François-Marie, mais également à l'achat d'un bungalow de fortune
Entraide Solidarité
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